"profondeur"


Si il y a bien un chose que je ne peux pas cacher,
c'est bien mes sentiments pour toi.
J'ai eu beau être discret,
tout le monde l'avait deviné,
sauf toi, car peut-être que tu ne voulais pas voir;
voir que moi je t'admirais, te désirais en silence.
Peut-être par innocence ou naïveté,
tu n'avais pas décelé ce que je ressentais à ton égard.
Je te l'avoue moi non plus jusqu'au jour
ou tu est partie! Là j'ai compris, que ma souffrance,
si grande ne pouvait pas qu'être amicale mais amoureuse.
Ce jour la, j'ai réalisé que je t'aimais.
Cet amour désespéré, cet amour qui était déjà né,
il y a bien deux années d'une complicité très rapprochée.
Les mots ne sont que des pensées écrites sur du papier,
mais qui sait, si tu te laisses aller, je pourrais l'exprimer
d'une telle façon que tu en serais étonnée de voir
cette face cachée de ma personnalité que tu n'as jamais
côtoyée car je n'ai jamais pu te l'avouer même en privé,
car rongé par la timidité, j'appréhendais la vérité,
la possibilité que ça ne pourrait peut-être pas marcher.
Cette possibilité m'effrayait me hantait voilà pourquoi
je ne te l'ai jamais dit. Aujourd'hui il est peut-être
trop tard mais quitte à te blesser je veux te déclarer
que du plus profond de mon coeur je t'aime.
je ne sais pas si c'est réciproque mais bon,
je suis soulagé car je te l'ai avoué,
car je ne pouvais plus le garder en moi.
Même si je sais que l'amour rend aveugle,
je sais aujourd'hui qu'il rend triste.
Peut-être est-il plus beau mélancolique,
mais cela n'est que subjectif tout comme
ta réponse à ma question, toi seule la connaît.
Je ne te demande pas de me dire oui,
si je te fais pitié, sois juste avec toi même,
et réponds selon ton envie.
Mais ne te défile pas ne me dis pas je ne sais pas.
On sait toujours malgré soi . . .

Taillo